Gervais et Conrad

Voici un documentaire jeunesse, sous forme de BD humoristiques, sur la flore québécoise. Pour chaque espèce, la présentation est la même: quatre pages de BD humoristiques relatives à une plante, dont on découvre les caractéristiques principales, suivies d'une page donnant un complément d'information. Le lecteur découvre, entre autres, que les graines poilues de l'asclépiade peuvent être utilisées comme rembourrure à matelas, que les feuilles de bardane peuvent mesurer jusqu'à 70 cm, ou comment les poils de l'ortie, les trichomes, libèrent leur jus urticant. Différents insectes, comme les monarques et les bourdons sont aussi présentés notamment pour leur rôle de pollinisateurs. La lecture est facile grâce à des phrases courtes, de nombreux schémas et la définition, dans le texte, des termes scientifiques. Le document est aussi très intéressant, puisqu'il regorge d'informations factuelles. Au texte, répondent des images de synthèse, croquées d'un trait un brin caricatural et teinté d'humour, dans des couleurs pétillantes qui en soulignent la fantaisie. Ainsi, Conrad, la fourmi à tête rose, est moustachu et porte une chemise bleue boutonnée jusqu'au col et rentrée dans un pantalon classique beige, alors que Gervais, la cigale à casquette, revêt un chandail jaune sur lequel ressort le dessin de deux doubles croches, un short noir et des bottes de pluie jaunes.Gervais, la cigale, a lu des BD tout l'été et n'a plus rien à manger à l'arrivée du premier flocon. Comme sa mère refuse qu'il passe un nouvel hiver chez elle, Gervais va trouver secours chez son voisin, la fourmi Conrad, qui l'accueille à une condition: le printemps revenu, Conrad enseignera à Gervais tout ce qu'il faut savoir sur les plantes afin que ce dernier développe son autonomie. De manière humoristique, les deux compères partent à la découverte d'une douzaine de plantes natives du Québec: l'asclépiade, la bardane, l'épilobe, la grande molène, la grande ortie, les impatientes, la tanaisie vulgaire, le trèfle rouge, le trille blanc, le bouleau blanc, le grand nénuphar jaune et la vesce jargeau. À la fin du documentaire, Conard donne la marche à suivre pour fabriquer un herbier ainsi que la recette de sa fameuse soupe aux orties.